Maurice de Vlaminck serait considéré comme l’un des plus grands peintres français de la première moitié du XXᵉ siècle sa notoriété n’était pas entachée par son comportement durant la Seconde Guerre mondiale.
Sa participation au voyage en Allemagne de 1941 sous l’égide de la Propagandastaffel et sa charge contre Picasso en 1942 dans l’hebdomadaire Comœdia - financé par l’occupant - ont nourri les accusations d’artiste « collabo » portées contre lui à la Libération.
Vlaminck est donc emporté par la vague d'épuration au milieu d’une pléiade de célébrités : Arletty, Sacha Guitry, Louis-Ferdinand Céline, Jean Giono, Paul Belmondo, André Derain, etc. En 1946, il est condamné à un an d’interdiction d’exposer. Pour autant, mérite-t-il d’être cloué au pilori ?
C’est la question que pose l’historien Gérard Leray. Pendant quatre années, il a pris l’affaire Vlaminck à bras-le-corps, exploré et décortiqué toutes les sources, publiques et privées. Cet ouvrage dévoile le résultat de ses investigations.
A paraître aux éditions Ella.