Les Jeux ciblés par les éternels grincheux et  polémistes en tous genres, un basketteur à l'amende, des bombes qui n'ont rien de guerrier et de drôles d'idées de changement... L'actualité sportive vue au delà du simple résultat.

Jamais contents. On aura décidément tout entendu sur les Jeux de Paris2024. Récapitulons en vrac. Gabegie des livrets distribués aux écoliers, appel d'une députée à la grève, village olympique aux allures de cité dortoir, dirigeants du comité d'organisation trop payés voire corrompus, saccage écologique, accélération de l'islamisation (mais si, mais si...), attaque raciste*, etc, etc... Et maintenant, dénonciation offusquée de l'affiche sur laquelle ne figurent ni drapeau français, ni croix sur le dôme des Invalides. Sauf que les auteurs de cette nouvelle controverse, ignorants (forcément) de la chose sportive, ont juste oublié la règle olympique selon laquelle « Aucune sorte de propagande politique, religieuses ou radicale n'est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique. » On aura donc tout entendu et ce n'est sûrement pas fini. De gauche (et extrême), de droite (et extrême), de polémistes, de moralistes, de jamais contents. Bref, de bons Français bien de chez nous qui, pour paraphraser Sylvain Tesson, vivent dans « un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer. » Et qui seront les premiers devant leur poste de télé....
*La chanteuse franco-malienne Aya Nakamura pourrait être la chanteuse officielle des Jeux.

Des chiffres...

100 000. En dollars, cela fait 91 300 euros et des poussières. C'est l'amende infligée à Rudy Gobert qui, expulsé pour une sixième faute dans un match de NBA, a laissé entendre d'un geste inapproprié qu'un des arbitres était corrompu avant de dénoncer la trop grande influence des paris sportifs sur le déroulement des matches et donc la direction du jeu. Déjà en mars 2023, le Français du Minnesota avait estimé que les arbitres avaient favorisé l'équipe des Suns et avait dû débourser 25 000 dollars. Grand défenseur sûrement, mauvais joueur assurément...

30 000. Toujours en dollars, c'est le prix attribué  à la plus belle... bombe ! Rassurez-vous, il ne s'agit pas des conflits en cours mais juste du championnat du monde de la bombe aquatique. En clair, le concurrent qui fera le plus d'éclaboussures en sautant sans élan de trois ou cinq mètres.  Le Manu , c'est le nom de ce "sport" très pratiqué en Nouvelle-Zélande, là même où devait se retrouver le week-end dernier les finalistes. 5 000 candidats étaient engagés aux épreuves qualificatives. A quand le Manu aux Jeux ?

… et des mots

« Est-ce qu'on agrandit le panier de basket parce que beaucoup de joueurs ratent leurs lancers francs ? » C'est la réponse de Carl Lewis à Jon Ridgeon, directeur général de la fédé internationale d'athlétisme, qui, estimant qu'il y a trop de sauts mordus, souhaite remplacer la traditionnelle planche d'appel du saut en longueur par une zone à partir de laquelle les sauts seraient mesurés à partir de l'impulsion. Et pourquoi pas une zone trampoline pour sauter plus loin...

« Si tu ne veux pas avoir mal, tu ne fais pas coureur cycliste. » Avec son franc-parler habituel, Marc Madiot, manager de l'équipe cycliste Groupama FDJ, a bondi à la proposition d'Eusebio Unzue, son collègue de Movistar, qui propose de remplacer un coureur tombé ou malade lors d'un des trois grands Tours (Italien, France, Espagne). Ou encore de lui permettre de se faire soigner dans la voiture et de repartir le lendemain. Eh ! Eusebio, le vélo, c'est pas le foot. A la décharge de l'Espagnol, il avait perdu son leader dès la 1ere étape du Tour l'année dernière...

(sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui en France, sites internet)

JHD