Le Golfe persique dépense sans compter pour s'imposer dans le grand concert du sport mondial. Avec des sommes indécentes. Parfois même, certains promettent mais ne paient pas. A part ça, la Ligue 1 a viré son premier entraîneur et Killy a revu son compère Barnier...

Indécence. Les pays du Golfe sont prêts à tout pour s'intégrer au sport mondial et être reconnus de ses instances. A coup de millions de dollars et d'euros. Ainsi des contrats exhorbitants proposés aux footballeurs (Ronaldo, Neymar, Benzema et autres stars en fin de carrière). Il y a eu bien sûr le Mondial du Qatar  et beaucoup d'autres compétitions internationales véritables aubaines pour les fédérations internationales en mal de financement. Dernière exagération en date, les Six Kings Slam du tennis. A Ryad (Arabie saoudite), les six  meilleurs tennismen mondiaux étaient invités pour un tournoi exhibition, comprenez sans enjeu, juste pour s'amuser et amuser la galerie. Et pour arrondir leurs fins de mois. 5,5 millions de dollars (6 en euros) au vainqueur. Indécent ! Le Russe Medvedev, éliminé au premier tour, a touché 1,3 de millions. Une défaite bien cher payée. Au fait, on ne sait pas si le voyage retour lui était payé...

Double casquette (bis). La semaine dernière, on s'interrogeait sur la double casquette de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, mais également président de de la chaîne télé be-In Sports, laquelle n'avait encore réglé à la Ligue professionnelle de foot (LPF) les 24% des 80 millions d'euros. Rebelote mais cette fois avec l'UEFA (Union européenne de foot) qui attend toujours que le diffuseur qatari lui règle 27 millions d'euros de droits de diffusion du récent Euro de foot en Allemagne l'été dernier. Bis repetita...

Apprécié viré. « J'ai pris la décision d'arrêter Michel ce soir, mais j'ai une pensée pour lui. » Laurent Nicollin a beau apprécier « énormément » Michel Der Zakarian, « pilier du club », le président héraultais a dû le virer samedi dernier après le 0-5 de Montpellier encaissé au stade de la Mosson face à Marseille. Solution de facilité pour le patron montpelliérain (comme bon nombre de ses confrères...) qui avoue en outre que « C'est un abandon collectif », que « ce n'est pas seulement la faute du coach » et que « je l'ai dit à mes joueurs : ils ont fait sauter le coach ». Et qu'enfin « ils ont intérêt à être meilleurs », sous entendu, sinon... Au fait sinon quoi ? Rien, car il est plus facile de virer un homme que de sanctionner des joueurs....

Rencontres. On se souvient qu'au moment de l'attribution des Jeux d'Hiver 2030 en France, Jean-Claude Killy avait poussé une ''gueulante'' du fait que Val d'Isère, berceau du ski français, n'avait pas été retenu comme site de compétition. Comme une insulte à celui qui avait été l'artisan de la réussite des Jeux d'Albertville 1992 avec... Michel Barnier. Mais tiens, tiens, l'ex-icône du ski français a récemment été vu à Matignon où il y a bien sûr rencontré son ex-compagnon de route aujourd'hui premier ministre. Il a ensuite pris un repas avec Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Allez, on parie, on skiera à Val en 2030...

(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, sites internet)

JHD