Un lecteur de Cactus nous a adressé ce texte en réaction au publi-reportage sur le système de restauration collective (CMR) publié dans le Votre Agglo de janvier 2022, pages 23 à 27.

« Voici un exemple du fait maison : sauté de boeuf aux champignons et purée. Cela donne t-il envie ? Je peux vous dire que non : une viande insipide, surcuite, une sauce sans goût, décomposée, une purée réhydratée de piètre consistance et d’un goût poudreux. C’est le « fait comme à la maison » de CMR. Heureusement que l’on ne mange pas comme cela chez soi en terme de qualité. On comprend nos enfants qui mangent si peu dans leur cantine. Peut être que le curseur de la qualité n’est pas le même pour tout le monde. Pour certains, médiocre rime avec bon, voire excellent !

De plus 80% des produits achetés sont des produits déjà cuits ne subissant aucune transformation, hormis la mise en barquette, produits de l’agroalimentaire. Et on nous parle de diététique ! Le pain servi à l’hôpital ne provient pas des boulangers de Chartres, mais d’un industriel du 27. Pour la qualité, il suffit de regarder les poubelles après les services, elles ne font que grossir !

On dirait un remake de « l’aile ou la cuisse ». CMR, nouveau Tricatel ?

Il suffirait de demander aux diététiciennes de l’hôpital pour connaître leur sentiment. Il faudrait publier la somme des plaintes des services, sur la qualité, les repas manquants, la quantité, les retards, et j’en passe.

Voilà, c’est triste de faire passer des vessies pour des lanternes. On berne les gens. Je ne pense pas que MM. Gorges et Charlemagne (ndlr : le directeur de la structure) mangent la nourriture servie dans les Ehpad et à l’hôpital. Peut-être quand ils y séjourneront. Je leur souhaite le plus tard possible. »

Paul Bismuth