C’est ce « spectacle » de lâcheté qu’a offert le conseil municipal du jeudi 27 mai, dans le nouvel hémicycle du Pôle administratif de Chartres. Il faut espérer que la tonalité de cette première séance en ces lieux ne préfigure pas la suite.

A terre, nous le sommes : deux personnes de Dreux se sont infiltrées dans les listes où nous figurons, dont les propos sur les réseaux sociaux manifestent une sympathie pour la mouvance islamique. L’un, candidat aux régionales a immédiatement été exclu de la liste, l’autre candidat aux départementales a également perdu le soutien d’Eure-et-Loir Ecologie.

C’est une blessure, un coup sur la tête tant ces idées sont aux antipodes des nôtres. Nous avons effectivement commis une erreur : celle d’avoir fait trop vite confiance et de n’avoir pas diligenté d’enquête sur chacun de nos candidats, comme le font les partis classiques… Mais nous avons immédiatement réagi contre les propos intolérables que ces deux personnes avaient tenus : c’était notre responsabilité et nous l’avons assumée.

A terre, nous l’étions avant même ce conseil municipal…

Si une demande d’explications pouvait se justifier (même si la presse avait déjà publié nos communiqués retirant notre soutien à ces candidats et que le conseil municipal n’était pas le meilleur lieu pour cela), c’est durant plus d’une heure trente que pas moins de neuf élus de la majorité, à la suite de Richard Lizurey, ainsi que Gaël Garreau, se sont relayés pour pointer du doigt l’équipe écologiste du conseil municipal. Il avait été dit que nous ne nous coucherions pas tôt… Tout avait été soigneusement orchestré. D’ailleurs, le lendemain, on pouvait découvrir que Valeurs Actuelles avait relayé dès 22 heures les propos tenus en conseil…

En dépit des explications très claires données par Jean-François Bridet et Quentin Guillemain, nous avons clairement été soupçonnés de connivence avec les islamistes.

A terre mais pas KO… De toute épreuve, on ressort grandi et plus fort. Qui raisonnablement peut donner crédit à ces accusations ? En dehors de ceux que nous gênons ? Et si la violence de leur discours est proportionnelle à la gêne procurée, c’est que nous commençons à gagner du terrain. C’est bon signe pour l’avenir de notre planète et de ceux qui y vivent !

Nous avons affiché avec force nos valeurs, réagi avec vigueur. Ce triste évènement nous a soudés encore plus et je suis fière d’appartenir à cette équipe !

Brigitte Cottereau, conseillère municipale et communautaire de Chartres Ecologie.

« Au début ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, après ils vous combattent et enfin vous gagnez. »