- pour rétablir l'aspect paysager du lieu,
- pour occuper le vide créé par l'abattage des robiniers,
- pour offrir de l'ombre et de la fraîcheur,
- pour apporter de l'agrément aux passants et aux consommateurs,
- pour éviter la minéralisation totale du cloître Notre-Dame,
- pour respecter la mémoire du lieu,
- pour conserver un patrimoine communal historique,
- pour constituer un lieu digne de la cathédrale.
C'est ce que nos ancêtres ont très bien compris : après la démolition de l'Hôtel-Dieu en 1868, des arbres ont été plantés sur l'emprise du bâtiment. On peut les voir sur la photo prise en 1875.
Depuis cette date, ces arbres d'alignement ont toujours été renouvelés à cet emplacement, en dernier par les dix robiniers.
Ce n'est pas la « non opposition » émise par un Architecte des Bâtiments de France qui doit légitimer la suppression d'un mail végétal qui, par ailleurs, n'est absolument pas compensé. Son maintien s'impose dans l'intérêt général !
Il n'y a donc aucune raison valable pour ne pas perpétuer la présence d'un double alignement d'arbres au cloître Notre-Dame qui lui donne tout son charme depuis un siècle et demi !
Le projet d'aménagement du cloître Notre-Dame doit être modifié sans délai.
Légende photo : photographie prise en 1875 montrant la présence d'arbres en lieu et place de l'Hôtel-Dieu démoli en 1868 ». Document tiré du livre Chartres au début du siècle, par Roger Joly, Le Cherche-Midi éditeur, page 42.
Paris exemplaire
Chartres épouvantail