Jean-Pierre Gorges est devenu maire de Chartres en 2001 sur la promesse de redresser les finances de la ville, effectivement mises à mal au cours de la décennie précédente.

Entre 1997 et 2000, il avait diffusé plusieurs lettres d’informations, intitulées « Chartres votre ville« , dans lesquelles il fustigeait la mauvaise gestion de la dette socialiste, et proposait une alternative raisonnable dans ce domaine. Extraits :

« Un encourt de dette plafonné à 250 millions de francs avec une durée d’engagement de dix ans » (octobre 1998, n°5).

« Limiter les emprunts à leur strict minimum, (…) il faut un endettement inférieur à 10 000 francs par habitant » (mars 1999, n°6).

Au milieu de son premier mandat (2004), Jean-Pierre Gorges se vante de respecter son engagement de campagne :

« Une gestion sereine et un encours de dette en forte diminution ont permis à la ville de Chartres de retrouver son équilibre. (…) la dette diminue très fortement. Cette dernière est descendue de 54 millions d’euros en 2000 à 21 millions en 2003. Pour la première fois, la ville est en-dessous de la moyenne nationale quant à l’endettement par habitant. (…)La dette atteint aujourd’hui un montant de 502 euros par habitant contre 1 084 euros sur le plan national. »

En 2007, au moment de présenter les comptes 2006, Franck Masselus, adjoint aux finances, loue la capacité de la ville à énormément investir tout en contrôlant sa dette.

« Même si nous allons investir 50 millions de plus que ce que nous avions prévu, la dette totale ne devrait pas dépasser l’objectif de 45 millions que nous nous étions fixé. »

« Ne devrait pas… » L’origine de la cata est dans la phrase du dessus. Voilà ce qui se passe quand on ne respecte pas son programme prévisionnel.

Enfin, rappelons les données chiffrées de ce début d’année 2020 :

Une dette à 100 millions d’euros, 2 500 euros par Chartrain, plus du double de la moyenne nationale des villes de même taille…

Électeurs chartrains, soyez responsables.