Les trois marronniers de la Courtille étant désormais sous la protection de la Justice, le Collectif éponyme  - victorieux - a décidé de suspendre son opération de protection des arbres qui durait depuis le 22 août dernier. Voici le communiqué qu'il vient d'adresser aux médias :

"Départ du Collectif des Trois Marronniers.
Dans son ordonnance de référé du 26 septembre 2022, le tribunal judiciaire de Chartres a,
- d'une part, rejeté l'assignation portée par la société de co-promotion immobilière de Philippe Bourguignon et Chartres développements immobiliers (SEM présidée par Elisabeth Fromont) demandant l'expulsion des militants qui protégent pacifiquement les marronniers jour et nuit depuis plus d'un mois et,
- d'autre part, a interdit d'élaguer ou d'abattre ces arbres sous astreinte de 500 000 euros par arbre.

Satisfait du devoir accompli et rassuré par cette décision, le Collectif a décidé de quitter les lieux avant la fin de cette semaine et de poursuivre son combat contre les atteintes à la qualité du cadre de vie. Les deux permis de construire délivrés par la ville sur la parcelle de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat, 37 logements boulevard de la Courtille et 38 logements rue Victor-Gilbert, ont fait l'objet de plusieurs recours de riverains. Compte tenu de la solidité des motifs avancés, il est possible que le Tribunal Administratif d'Orléans annule ces autorisations de construire. Nous le saurons dans plusieurs mois.

Le premier responsable de tous ces troubles est le maire de Chartres qui permet aux promoteurs de construire des immeubles surdimensionnés grâce à un règlement du PLU aberrant et sans se préoccuper des préjudices subis par les riverains et des dommages causés à l'environnement.

Le Collectif des Trois Marronniers."