Cactus publie ci-après le communiqué de presse dénonçant l’acharnement de la majorité chartraine contre les élus de la liste Chartres Ecologie.

Malgré l'agression verbale et physique dont Quentin Guillemain avait été victime la veille, celui-ci s'est rendu au conseil municipal du 8 décembre, accompagné de ses trois colistiers du groupe Chartres Ecologie.

Suite à l'explication de vote d'Olivier Maupu au sujet de la première délibération relative au mode d’exploitation commerciale de la Maison Picassiette, Jean-Maurice Duval, élu de la liste de J-P. Gorges, développa durant quinze minutes une diatribe contre les élus de la liste citoyenne « Chartres écologie », sans aucun rapport avec le sujet. Nos idées y sont qualifiées de dangereuses et liberticides tandis que nous sommes assimilés aux fascistes et aux dictateurs mettant la démocratie en péril, ces propos étant tenus sous les sourires approbateurs de toute la majorité municipale. Ce discours caricatural et haineux rappelle l'inspiration désormais unique des tribunes d'expression de la majorité paraissant mensuellement dans la publication municipale "VOTRE VILLE". Associés aux autres insultes ou menaces dont nous faisons l'objet à chaque conseil municipal, nous considérons que tous ces propos alimentent un climat d'hostilité et de violence à l'égard de nos personnes et de nos idées qui peut finir par autoriser certains à franchir les limites de l'agression comme celle subie la veille du Conseil municipal par Quentin Guillemain.

Au lendemain où celui-ci a été molesté, le maire, président de séance qui doit en assurer la police et la sérénité mais aussi garant de la sécurité publique, n'a pas fait mention ni condamné cette agression au nom de l'ensemble de l'assemblée communale mais au contraire a laissé prospérer un discours de haine à notre égard puis s'est autorisé à refuser de donner la parole à Quentin Guillemain qui avait demandé à s'exprimer au sujet de la baisse de dotation pour les sorties scolaires. Bafoué dans ses droits démocratiques, celui-ci quitta alors prématurément la séance. Refuser de donner la parole aux élus d’opposition, ou la donner de manière discrétionnaire, à sa guise, est coutumier pour le Maire, rendant impossible tout débat de fond.

Nous demandons solennellement, au nom du débat démocratique républicain et du respect de toutes les opinions, que les élus de la majorité retrouvent leurs esprits, cessent d'entretenir par leurs propos ou leurs écrits le climat de défiance et parfois de haine susceptible de mettre en danger les élus, militants et sympathisants écologistes chartrains. Nous exigeons de pouvoir continuer à expliquer sur le fond notre opposition argumentée aux choix, à la gouvernance et à la gestion des affaires locales, et à exposer dans la sérénité notre vision politique écologique, sociale et humaniste pour les Chartrains, pour une ville attractive au quotidien.

Les élus de la liste citoyenne Chartres Écologie : Jean-François Bridet, Brigitte Cottereau, Quentin Guillemain et Olivier Maupu