Objectif 2026. La situation se décante à Chartres dans l'optique de l'élection municipale du printemps 2026. Jean-Pierre Gorges tentera de conserver son fauteuil de maire qu'il détient depuis 2001, et de battre le record d'élections victorieuses (5) dans la ville-préfecture. Mais il devra compter sur la concurrence d'une liste progressiste écologiste, d'une autre de droite autour de Ladislas Vergne, d'une autre présentée par le RN (qui voudra préparer les échéances nationales de 2027), d'une autre sous l'étiquette Lutte Ouvrière. Quant aux macronistes atones, ils se diviseront forcément entre Gorgiens et Vergniens, en allant vers le plus offrant. L'épisode politique s'annonce passionnant.

Le référendum de Gasville-Oisème. Comme la jalousie est mauvaise conseillère ! Depuis 2021, Romain Rouault, maire de Gasville-Oisème, avait pris ombrage de la percée médiatique de son adjoint à l'Environnement Grégoire Bailleux, bosseur, compétent et hyperactif sur le dossier de l'A154, notamment. Rouault a donc décidé de lui retirer sa délégation. Non mais, qui c'est le patron ? Mais Rouault, qui vit dans sa bulle, n'avait pas prévu la levée de boucliers de la quasi-totalité du conseil municipal contre la sanction. Il s'est retrouvé minoritaire au sein du conseil, et a démissionné fin octobre. Comment alors expliquer le refus préfectoral de valider cette démission sinon par le travail de sape des pro-autoroute locaux qui redoutent plus que tout l'élévation de Bailleux au poste de maire de Gasville ? Lequel aurait dès lors la légitimité pour contrarier le projet écocide. La solution est donc la démission de tout le conseil municipal. Une élection va avoir lieu. Elle aura valeur de référendum POUR ou CONTRE l'A154.

Même le NYT ! Julie Héraclès n'avait pas imaginé que son premier roman, consacré à Simone Touseau, dite "la tondue de Chartres", pourrait susciter l'intérêt outre-Atlantique. C'est chose faite depuis ce matin 25 novembre. The New York Times évoque le grand écart entre la fiction et la vraie histoire de la jeune Chartraine. Pas vraiment à l'avantage de l'écrivaine.