Non content d'avoir abattu trois beaux marronniers, sans raisons valables, Monsieur Bourguignon récidive en ratiboisant les autres arbres de l'Espace Boisé Classé du 24 boulevard de la Courtille à Chartres !
Décidément il ne supporte pas l'idée qu'un arbre soit visible depuis les fenêtres de la résidence qu'il s'évertue à réaliser. Cependant, venir construire un mur aveugle haut de quatre étages face aux fenêtres de la demeure voisine et à une distance de 3,70 mètres, réalisation « belle époque » pourtant qualifiée « d'élément de patrimoine bâti protégé » dans le règlement du PLU de Chartres, ne lui pose aucun cas de conscience ! Il s'en moque.
Il faut également savoir que la Ville de Chartres, donc le maire, accorde sans sourciller toutes les autorisations d'urbanisme au promoteur Bourguignon et à son associé Chartres Développements immobiliers, présidé par Madame Fromont, première adjointe ! A quoi bon vérifier le bien-fondé de ces demandes…
Pour couronner le tout, Madame Weets, Architecte des Bâtiments de France, a laissé faire en n'exprimant dans son avis que quelques regrets : « la transition en volume du projet aurait pu être plus progressive de manière à ne pas créer une abrupte mitoyenneté ».
C'est cette même A.B.F. qui a émis un avis favorable à l'abattage des 18 tilleuls de la place de l'église à Lèves, faisant preuve là encore de complaisance vis-à-vis des élus.
Alors, sur qui peut-on compter pour faire barrage aux projets destructeurs qui portent atteinte à la qualité de l'environnement chartrain ?
Ce projet de 37 logements, en total contraste avec son environnement, ne devrait pas voir le jour. Les opposants continueront donc de se battre contre et sans relâche.
Avant
Après