Les pièces du puzzle néo libéral en s’assemblant font sens. Et la dernière étape (qui a déjà commencé), c’est évidemment de rogner le montant des droits (le point de retraite à la baisse, une indemnisation chômage dégradée, etc.), afin de permettre au privé d’enfin se goinfrer : développement d’une retraite par capitalisation (pour ceux qui en auront évidemment les moyens), banques et assurances n’attendant que ça, une assurance chômage privée (pour ceux qui en auront évidemment…), et c’est déjà ce qui se passe avec les mutuelles pour la santé (enfin pour ceux qui en ont…), et c’est en cours avec les réformes de l’Éducation nationale (lycée, bac et Parcoursup).

En fait, l’État appauvrit le secteur public de la santé et de l’éducation au nom des économies budgétaires et de la lutte contre une dette publique qui, souvenons-nous, est héritée de la dette privée du secteur bancaire et financier. Il reprend en main les différents secteurs cogérés avec les représentants des salariés pour mieux les offrir au secteur privé, mais sans privatisation, uniquement en restreignant les droits, le montants des droits ou le périmètre du service public (santé, éducation). Bravo !

Kritik