Dans le numéro du Canard enchaîné daté du 25 novembre 2020, page 4, un article signé Jérôme Canard révèle les turpitudes de la Fédération française d’échecs à la tête de laquelle règne une personnalité pour le moins controversée, Bachar Koualty.
Cet article s’appuie sur un rapport récent (septembre 2020) de l’Inspection générale de l’Éducation, des Sports et de la Recherche. Ce rapport fait des révélations surprenantes sur le mélange des genres – entre intérêts privés et déontologie associative – que semble pratiquer ce monsieur Koualty. A la tête d’une société privée centrée sur le jeu d’échecs (organisation de manifestations, prestations de services, etc.), il a passé plusieurs contrats avec des villes, dont Chartres, pour des montants importants, entre 120 000 et 150 000 euros.
Souvenons-nous : voici quelques années, l’actuel maire de Chartres fanfaronnait à grands renforts de communication, institutionnelle et presse locale, sur l’excellence qu’il entendait donner au développement du club local. Sa motivation ? Sa passion personnelle pour ce sport célébral, tout simplement. A l’époque, on s’interrogeait sur le montant d’argent public destiné à ce sport. A noter, une page entière dans l’Écho (27/11/20) consacrée à un jeune prodige de 17 ans, à qui l’on prédit un avenir mondial sur la planète des échecs.
Heureusement pour nous, contribuables de l’agglomération des 66 communes, que Jean-Pierre Gorges ne soit pas un fan absolu de formule 1, car nous pourrions alors nous attendre à supporter encore des dépenses somptuaires pour satisfaire ses goûts et l’arrivée annoncée d’un circuit automobile !
Allez, un peu de patience et peut-être le « mat » sera-t-il annoncé, et cette fois, sans possibilité de « roquer ».