Lundi 18 novembre, à Arrou, lors d’une première réunion nationale de débat orchestrée par la FNSEA sur l’utilisation des pesticides, il a été affirmé que le mot « phytosanitaire » signifie « bon pour la santé ». Pourtant, quelque chose ne colle pas à la lecture du dernier bulletin d’analyse de l’eau du robinet à Chartres, qui dévoile des risques évidents.

Lors du débat à Arrou, un film a été projeté, dans lequel une scientifique américaine affirme, les yeux dans les yeux, que l’utilisation et l’épandage de pesticides (ou phytosanitaires) n’ont pas de corrélation avec l’apparition de lymphomes chez les agriculteurs ou chez les riverains directement exposés.

La FNSEA, au regard de ses choix d’animation, se positionne beaucoup plus proche de la multinationale Bayer-Monsanto que d’une agriculture saine, durable et viable. Elle ignore les maladies des agriculteurs, des riverains, l’appauvrissement du sol et la dégradation de la qualité de l’eau.

Les conséquences du positionnement de la FNSEA sont dévastatrices sur l’amorce de la transition des pratiques agricoles et creuse encore plus le fossé entre les populations exposées et les agriculteurs conventionnels.

Afin de permettre la tenue d’un véritable débat, pour que les lignes bougent, venez nombreux apporter un éclairage plus responsable lors des deux prochaines réunions programmées le 5 décembre à 19 heures à la salle des fêtes de Tremblay-les-Villages et le 16 décembre à Epernon.

Estelle Cochard, conseillère régionale EELV.


Conclusion sanitaire  ( Prélèvement N° : 00105216) -voir le dossier complet à télécharger-
Eau d’alimentation conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l’ensemble des paramètres mesurés. Toutefois, on observe une teneur en perchlorates supérieure au seuil de 4 μg/l, conformément à l’avis de l’ANSES, il convient de recommander à la population de limiter l’usage de l’eau du robinet pour les enfants de moins de 6 mois et de privilégier l’utilisation d’eau embouteillée pour la préparation des biberons. Présence également d’atrazine déséthyl, de simazine et de métazachlor-ESA mais à des concentrations inférieures à la limite de qualité réglementaire.