L’option "Ni Macron ni Le Pen" n’existe pas. Le 25 avril, le(la) président(e) de la République sera : Macron OU Le Pen, que ça nous plaise ou pas.

Il n’y a pas d’autres issues possibles. "Les sophistes ne nous feront pas perdre cette réalité." Alors, les tergiversations, les ni-ni, et autres contorsions langagières n'y changeront rien. Si on ne veut pas de Le Pen, on n’a pas le choix.

Ceux qui se réfugient dans l’abstention, de fait s’abstiennent de faire barrage à Le Pen.

Ceux qui attendent que les sondages soient favorables à Macron pour voter blanc ou s’abstenir comptent indirectement sur ceux qui vont "aller au charbon" pour qu’eux-mêmes puissent, plus tard, se targuer de ne pas s’être salis les mains. Le sale boulot pour les uns pour que d’autres affichent une belle image d’eux-mêmes (ou plutôt croient se donner...). Une division du travail en quelque sorte… prolos d’un côté, profiteurs de l’autre….

L’ambiguïté de LFI sur ce deuxième tour est indigne, sans même parler de ceux qui, sans complexes, vont reporter leurs voix sur MLP.

Cela confirme, pour moi, en tout cas, qu’un populisme qui se construit sur l’air de temps hors de son histoire, sur le peuple contre les élites, sur les petites phrases sorties de leurs contextes, qui se vautre dans les médias que, par ailleurs, on dénonce, qui adapte son discours aux opportunismes du moment, etc. ne constitue en rien une pensée politique mais son impasse.

Jean-Paul Achard

S’il en était encore besoin, ci-joint les complaisances de MLP avec les leaders fachos de la planète :

- JAIR BOLSONARO - Le chef de gang brésilien,

- STEVE BANNON - L’homme de l’ombre de Trump,

- TOM VAN GRIEKEN - Le Belge - Flamand Rosse - Leader du Vlaams Belang,

- VIKTOR ORBAN - Le Hongrois que le RN a soutenu lors de sa réélection le 3 avril dernier,

- ANDRÉ VENTURA - Le Portugais Pyromane - Fondateur du parti d’extrême droite Chega, propulsé par les ex-salazaristes,

- MATTEO SALVINI - L’Italien - Ami Indélébile - qui a la même flamme comme symbole du parti post-fascite italien, le MSI,

- RIIKKA PURRA - La Finlandaise - L’agent trouble - présidente des “Vrais Finlandais“, le parti d’extrême droite de Finlande,

- ANDRZEJ DUDA - le Polonais - avec les ultraconsrevateurs du PIS au pouvoir,

- SANTIAGO ABASCAL - L’Espagnol - Le parvenu - chef de l’ultra droite Vox,

- HEINZ-CHRISTIAN STRICHE - L’Autrichien - La Valse brune - avec le FPO,

- VLADIMIR POUTINE - Au nom de Dieu et du fric.

Voici un autre coup de gueule : celui de Sophia Aram :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-sophia-aram