Communiqué de presse des élus Chartres à Gauche et Chartres Écologie au conseil municipal et au conseil communautaire.
Ce qui arrive, nous l’avons vu venir. Partout en Europe et dans le monde, des partis néo-fascistes se sont emparés du pouvoir. Les idées xénophobes et autoritaires se sont répandues.
Il n’est pas question de les laisser aujourd’hui arriver au pouvoir à l’Assemblée Nationale.
En déclarant la dissolution de l’Assemblée Nationale au moment où le Rassemblement National a réalisé son plus gros score électoral, Emmanuel Macron a pris la responsabilité de risquer une majorité d'extrême-droite à l’Assemblée.
Dans la 1ere circonscription d’Eure-et-Loir, le ministre macroniste Kasbarian, allié à la majorité municipale néolibérale et climatosceptique, ne peut donc en aucun cas se présenter comme rempart aux idées nauséabondes de l’extrême droite.
Après cette décision du chef de l’Etat, faisons du vote une reprise de notre puissance d’agir. Donnons du souffle à nos convictions sociales, solidaires, républicaines, démocratiques, écologiques.
Nous, conseillers d’opposition Chartres à Gauche et Chartres Écologie, déclarons notre soutien à Jean-François BRIDET, candidat du Nouveau Front Populaire. Nous soutenons un programme de rupture avec les politiques d’Emmanuel Macron et le « programme » du Rassemblement National. Nous soutenons une candidature qui renforce le pouvoir de vivre, qui protège le vivant, qui redonne de la force aux services publics, qui propose d’abolir la réforme des retraites, les lois sur l’assurance chômage et celles sur le logement du ministre Kasbarian.
Nous appelons, par sens éthique et politique, à un nouveau Front populaire, héritier, dans la ville de Jean Moulin, du programme national de la Résistance.
Depuis 4 ans déjà, aux conseils municipal et communautaire, nous pratiquons ce nouveau front : à 95% nous avons les mêmes votes sur les délibérations proposées. Et c’est bien notre union dans l’opposition que nous reproche le maire, dans des termes souvent caricaturaux et peu respectueux.
Chacun de nous, à la place qu’il occupe, a commencé à faire, et continuera de faire, tout ce qu’il peut pour barrer la route à l’extrême droite et à la droite extrême, jusqu’au 7 juillet et après le 7 juillet.
Pour cela, nous appelons à voter Jean-François Bridet.
Boris PROVOST, Jacqueline MARRE, Olivier MAUPU, Brigitte COTTEREAU, Quentin GUILLEMAIN