Pourquoi le monde d’après sera comme le monde d’avant mais en pire ? Comme avant, mais oui ! Cela continue : politique politicienne pour les élections municipale et présidentielle de 2022 ; respectivement 7 et 5 milliards d’euros d’aides à Air France et Renault, sans véritable contrepartie ; la poursuite du détricotage du code du travail (« il faudra travailler plus… ») ; plan de restructuration de l’hôpital public qui se poursuit, évidement toujours dans le sens de son appauvrissement ; la sauvegarde des banques et surtout des banques via la BCE et « c’était le plus important », dixit un haut (ir)responsable européen ; « le danger de perdre des parts de production à l’export », titrait le figaro.fr le 24-04-202 et déjà on oublie la dépendance créée par les chaînes de valeur ; « L’UE choisit comme conseiller sur l’environnement… BlackRock, investisseur dans le pétrole » (Marianne 13-04-2020), le même BlackRock qui conseillait le gouvernement pour la réforme/destruction des retraites ; « Le Medef réclame un moratoire sur des lois environnementales » (Le Figaro avec AFP publié le 23 avril 2020), ben voyons !

Bon, j’arrête là cette litanie. Mais pourquoi : en pire ?

Car l’espoir est né d’un autre monde, une opportunité historique d’aller ailleurs, de suivre une autre logique que celle de court de ce capitalisme mortifère. Toutes les analyses et les mises en garde ont été faites : lisez Frédéric Lordon, Gaël Giraud, Dominique Méda…

Plus l’espoir est grand plus la déception sera grande mais peut-être aussi violente ! Lénine disait : « Donnez un lopin de terre à un paysan et il ne fera pas la révolution. Mais retirez-lui… »

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