On vous aura prévenu...

Chartraines, Chartrains, imprégnez-vous bien de ces graphiques que vous ne verrez jamais dans les organes de propagande gorgiens. La municipalité a choisi de vivre à crédit, de reporter sur les générations futures le poids de sa gestion dispendieuse. Jean-Pierre Gorges critique, à juste titre, la politique gouvernementale de non-maîtrise de la dette. Il suit pourtant le même chemin. Et quand Cactus vous présentera les dettes cumulées de la communauté d’agglomération et des organismes paramunicipaux (SPL, SEM), vous frémirez mille fois plus.

Par comparaison, la dette moyenne par habitant de la strate des villes françaises de même taille : 1036 euros en 2018 (source : https://www.impots.gouv.fr/cll/zf1/communegfp/flux.ex?_flowExecutionKey=e1s4&_eventId=chiffrescles&critereDeSelection.nomCol=CHARTRES).

Épargne brute ou autofinancement brut : (recettes réelles de fonctionnement – dépenses réelles de fonctionnement, y compris les intérêts de la dette). L’épargne brute constitue la ressource interne dont dispose la collectivité pour financer ses investissements de l’exercice. Elle s’assimile à la « capacité d’autofinancement » (CAF) utilisée en comptabilité privée.

A noter que la mutualisation des services entre Chartres et la communauté d’agglomération – passée de 7 communes (2001) à 66 (2018) – était censée permettre la réduction des dépenses municipales de fonctionnement (personnel, gestion…). En 2001, les dépenses réelles de fonctionnement de la commune de Chartres s’établissaient à 44,9 millions d’euros ; en 2018, elles dépassaient 55 millions, soit une hausse de 23%…

Capacité de remboursement : (encours de dette/épargne brute) : ce ratio est un indicateur de solvabilité. Il indique le nombre d’années qu’il serait nécessaire à la collectivité pour rembourser l’intégralité de sa dette, en supposant qu’elle y consacre toutes ses ressources disponibles.