Jean-Charles Manrique, le plus célèbre directeur général des services (DGS) de France, quittera officiellement ses fonctions le 8 janvier 2020 au sein du conseil départemental d’Eure-et-Loir. Mais comme il n’a pas réussi à trouver ailleurs un poste de même importance, un compromis a été trouvé entre Claude Térouinard, président du CD28, et lui. Jusqu’au 30 juin 2020, c’est-à-dire après les élections municipales, Manrique sera « chargé de mission » pour la mise en place d’une Agence départementale des solidarités (ADS). Cactus voudrait bien savoir avec quelle rémunération et quels avantages en nature… Ceux de son ancien statut de DGS ?
Arrivé à Chartres à l’automne 2017 à l’invitation du président Térouinard (LR) pour nettoyer les services départementaux de l’influence de son prédécesseur Albéric de Montgolfier (LR), Jean-Charles Manrique a défrayé la chronique en obtenant de son patron un logement de fonction pour nécessité absolue de service à Orléans, à 80 km de son lieu de travail. La pression exercée par Cactus a conduit à l’annulation de ce privilège. Ensuite, notre média a pointé l’utilisation peu orthodoxe de sa carte électronique d’essence. Quant aux méthodes managériales « viriles » du sieur Manrique, elles ont porté leurs fruits. Qu’on en juge par la somme des « mouvements » qui ont affecté les cadres supérieurs de l’institution ces deux dernières années :
Les exclus : Alain ARROYO, Claudine BLAIN , Françoise CHAIX, Claire COUDY-LA MAIGNERE, Michel GALVANE, Jean-Marc JUILLARD, Yvan LEFEUVRE, Hélène LOBATO, Christophe PERDEREAU, Amélie QUENELLE, Sébastien MARTIN.
Les déplacés en interne : Thomas BOURDET, Alexis de BERTOULT, Jean-Christian BRÈS, Aurélie FOUILLEUL, Joël GAZIER, Eric GOURON, Philippe HEROUARD, Laurent LÉPINE, Adeline OLLIVIER, Stéphanie PICARD, Christine SARAZZIN, Denis SAUTEREY, Mathilde TORRE, Jean-Rodolphe TURLIN, Fabienne TALBOT, Joaquim MARTINS, Etienne DOUMERT.
Un « disparu » : William GUILLOIS.