Lettre ouverte à Franck Masselus
Monsieur le 2ème adjoint au maire de Chartres en charge des finances et de la prospective de la ville de Chartres,
Monsieur le vice-président de Chartres métropole,
Monsieur le conseiller départemental du canton Chartres 2,
Monsieur le PDG de la SPL Chartres aménagement,
Monsieur l’administrateur de la SEM Chartres développements immobiliers ,
Monsieur le membre permanent titulaire représentant la ville de Chartres à la commission des marchés de la SEM Chartres développements immobiliers,
Monsieur l’administrateur de la SPL Chartres métropole transport,
Monsieur l’administrateur de la SPL Chartres métropole énergie,
Monsieur l’administrateur de la SPL Chartres métropole innovations numériques,
Monsieur l’administrateur de l’Office public de l’habitat et des hôpitaux de Chartres,
Monsieur le membre du conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’épargne Loire-Centre,
Monsieur le trésorier du Racing club chartrain,
Monsieur l’administrateur de la SEM Synelva collectivités,
C’est à votre fonction de PDG de la Société publique locale Chartres aménagement que je m’intéresse présentement. Une SPL, créée en 2009, qui intervient « pour le compte de ses actionnaires sur des opérations d’aménagement des espaces publics ». Les actionnaires principaux de « votre » SPL sont la ville de Chartres et la communauté d’agglomération Chartres métropole.
J’ai sous les yeux un document édité en 2018 par votre mentor Jean-Pierre Gorges et distribué à tous les habitants de l’agglomération de Chartres, sous le titre : « Chartres métropole, organisation du territoire – Mode d’emploi ». L’initiative est louable : pour la première fois, les électeurs découvrent officiellement la nébuleuse Gorges. Vous en êtes un rouage essentiel en tant que grand argentier municipal et intercommunal.
À la page 28 dudit document, il est indiqué que l’endettement de « votre » SPL, fin 2017, s’établit à 85 992 870 euros. Vous imaginez mon étonnement quand j’apprends que l’endettement réel de « votre » SPL est de 147 296 635 euros au 31 décembre 2018. Comment expliquez-vous cet écart énorme de plus de soixante millions d’euros ? Dans le même temps, le capital de votre société est de seulement 6 millions d’euros. À votre place, je dormirais mal, très mal…
À quel niveau les collectivités communales et intercommunales garantissent-elles cette dette abyssale ? Parce que j’en redoute les conséquences, en tant que contribuable. À lire votre réponse le plus rapidement possible.
Recevez, Monsieur Masselus, l’expression de ma vigilance citoyenne.
Gérard Leray