Le prétexte sécuritaire était bidon...

Une petite photo du matin 23 décembre 2019 dans le « Chanzième » à Chartres, afin d’illustrer l’article sur l’espace urbain dominé. Les lecteurs assidus de Cactus se souviennent de la publication au cours du dernier été du billet suivant :

« Pendant les vacances, Monsieur le maire de Chartres s’aménage un parvis personnel, ou « comment faire passer l’intérêt personnel avant l’intérêt général »… N’arrivant pas à trouver une bonne proposition architecturale et urbaine pour l’aménagement du parvis de la cathédrale, notre maire se console en se faisant réaménager et élargir le trottoir devant chez lui ! Au moins deux mètres de plus ! Et aux frais des contribuables… Combien ça coûte ? Ainsi, ses amis, sa famille et lui pourront stationner sur son parvis devant son portail. Monsieur se croit donc tout permis ! Je fais ce que je veux. Il y a pourtant beaucoup d’autres problèmes de voirie à régler à Chartres, bien plus urgents. Le carrefour Chanzy-Brossolette n’est pas le plus dangereux de Chartres ! On le saurait. Qu’à cela ne tienne, Monsieur veut un parvis devant chez lui ! Na ! Si vous vous interrogez sur le bien-fondé d’un tel aménagement, il vous sera probablement répondu que c’est pour que les voitures tournent moins vite. La sécurité a bon dos… »

Confirmation s’il en était besoin que les travaux du trottoir devant la propriété privée du maire servent bien d’agrandissement d’allée de garage et que le prétexte sécuritaire était bidon. Travaux d’agrandissement aux frais du contribuable chartrain et agrandissement sans impact sur sa taxe foncière, qui plus est…