Hebdosports : un fameux trio !
Deux « grandes gueules » et un « malade » chronique, un fameux trio qui fait l’actualité et alimente les débats des chroniqueurs trop heureux d’en débattre. Sans eux, franchement on s’ennuierait. Le président du foot lyonnais et l’ex du rugby toulonnais forment un duo à la fois d’empêcheurs de tourner en rond et de moi-je-sais-tout-et-j’ai-toujours raison. Mais ça ne marche pas toujours. Et que dire de l’OM, peut-être le club le plus populaire du football français, qui n’en finit pas de vivre de crise en crise au gré des saisons.
« On est vraiment trops cons. » Du Aulas pur jus ! Depuis que la décision a été prise de clore l’exercice en cours, le président de l’Olympique lyonnais n’a eu de cesse de la contester et de crier à l’injustice. On vous passera les détails, les derniers épisodes étant un recours en Conseil d’Etat et un courrier au Premier ministre et à la ministre des Sports pour que la Ligue 1 reprenne son cours interrompu (hélas pour lui…) à la 27e des 38 journées alors que son équipe n’était pas qualifiée pour l’Europe. Le « on est vraiment trop cons » exprimé dans L’Equipe dénonçait en fait la décision du football français alors qu’Allemands (c’est fait), Italiens et Espagnols envisagent de reprendre leur championnat. On vous le dit, Aulas ne lâche rien. Mais à force de batailler contre les instances, n’en oublie-t-il pas de bien gérer son club ? Et peut-être pourrait-il s’interroger du pourquoi des départs de deux piliers du club, le chargé du recrutement Florian Maurice et le responsable des gardiens de but, Grégory Coupet…
Même chose du côté de la rade de Toulon. Quand il était patron du rugby toulonnais, Mourad Boudjellal ne se gênait pas pour critiquer les dirigeants de l’ovalie hexagonale. Il est vrai qu’il avait avait quelques arguments à faire valoir avec notamment ses titres de champions de France et d’Europe. Ayant vendu son club, le »rugbyman » s’est alors entiché de football et plus particulièrement du SC Toulon. Un club de National 2 pour lequel le bouillant Mourad projetait un grand avenir avec l’accession à l’élite du foot français. Mais voilà, face aux difficultés de l’entreprise et surtout en raison de l’opposition des dirigeants actuels (« On existait avant lui et on existera après lui »), il a dû renoncer. « Désolé, amis Toulonnais », a-t-il conclu. Pas sûr pourtant qu’il ne reviendra pas à la charge….
Reste l’OM, malade chronique. On aurait pu croire qu’avec les propriétaires américains, l’Olympique Marseille allait enfin s’installer dans la stabilité. Que nenni! « Amada da asiera, la fin et le début. Je finis comme directeur sportif et je démarre comme supporteur de l’OM », s’est exclamé Andoni Zubizaretta, le directeur sportif, qui a rendu son tablier après quatre ans d’exercice et un bilan positif sur le centre de formation et une place de dauphin du PSG en duo avec André Villas-Boas, l’entraîneur. Un départ en partie provoqué par l’arrivée au club phocéen d’un expert en vente de joueurs pour le championnat britannique… Et aujourd’hui du côté du Vieux-Port, l’incertitude demeure quant au maintien de l’entraîneur à son poste* après une saison en tout point remarquable avec un effectif sans star. Sans oublier les récurrentes difficultés financières du club. A Marseille, c’est l’ébullition permanente…
Aulas, Boudjellal, OM, un fameux trio !
* Selon L’Equipe du mardi 26 mai, Villas-Boas, plébiscité par les joueurs, resterait. Affaire à suivre.
VITE dit, bien dit…
« Ce fut un grand honneur pour moi d’être ton équipier malgré quelques moments tendus. » Consacré numéro un de Ferrari, Charles Leclerc a précipité le départ de Sebastian Vettel de la prestigieuse écurie italienne et a salué avec élégance et respect le quadruple champion du monde d’équipier… que l’écurie Mercedes convoiterait pour former un duo avec Lewis Hamilton, six fois couronné…
« Chris est vraiment en colère (…) car personne n’a réagi aux propos de Bernal. Il a demandé que la situation soit rapidement éclaircie mais il n’a encore eu aucune réponse. » Du côté de chez Chris Froome, on n’apprécie pas trop qu’Ineos évoque une possible diminution de salaire (pour cause de baisse des cours du pétrole) mais surtout qu’Egon Bernal soit désigné numéro un de l’équipe. Du coup, d’autres équipes commencent à »draguer » le quadruple vainqueur du Tour…
« Je ne m’entraîne pas pour l’instant, je n’en vois pas l’utilité. » Face à l’incertitude de la reprise du circuit du tennis, Roger Federer profite de la pause pour se ressourcer « mentalement » et ne s’imagine pas jouer sans public…
LA PHRASE de la semaine. « Utiliser le cancer comme bouclier était vraiment stupide ». A la retraite et interdit de toute compétition cycliste, Lance Armstrong aime encore faire parler de lui. Dans la première partie d’un long entretien avec Marina Zenovich sur la chaîne ESPN, le déchu sextuple vainqueur du Tour a reconnu s’être dopé depuis ses 21 ans en 1996 et n’avoir pris qu’une seule année des l’hormone de croissance. Ses fans apprécieront sa franchise, ses détracteurs l’enverront en enfer. Quant aux malades atteints d’un cancer et à tous ceux qui ont participé à sa fondation contre la maladie, ils auront de quoi se sentir, le mot est faible, bernés…
(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui, sites internet).
JHD