Encore un publi-reportage "pro-Gorges"...
La presse locale dresse la liste des projets décidés au cours du mandat et liés à des opportunités que la municipalité de Chartres a lancées et « finalisées » entre 2014 et 2020.
1- Parvis de la cathédrale et Espace muséographique.
2- Déménagement du collège Jean-Moulin.
3- Installation du siège de la Cosmetic Valley dans les locaux du collège Jean-Moulin.
4- Programme d’aménagement des logements vacants au-dessus des commerces du centre-ville, projet propre à ramener 4000 habitants en Centre-ville.
5- Fête médiévale Chartres 1254.
6- Intégration de 577 places du parking République dans le giron du stationnement payant délégué à QPark.
7- Création d’un musée de la boulangerie dans l’ancienne prison de la rue des Lisses.
8- Vaste parc médiéval au nord-est de Chartres.
Les électeurs chartrains reconnaissent l’exactitude de l’information : ces 8 projets ont bien été lancés (« finalisés » est une affirmation hardie) entre 2014 et 2020, c’est-à-dire après les élections municipales de 2014.
Les projets sur lesquels le maire a été élu en 2014 étant presque tous dans l’ornière, il est évidemment tentant d’en rajouter pour étoffer le bilan. Mais ce qui est mis en plus n’est-il pas mis en trop ? N’est-ce pas reconnaître que les électeurs chartrains n’ont jamais eu à se prononcer sur ces projets qui vont engloutir des millions d’euros d’impôts et d’emprunts et que le maire les a décidés seuls, sans détenir le mandat légitime apporté par le vote des Chartrains ?
S’ils avaient eu la possibilité de se prononcer, les Chartrains auraient-ils donné mandat pour saccager le parvis de la cathédrale ou virer les élèves du collège Jean-Moulin ? Auraient-ils cru qu’aménager des logements au-dessus des commerces ramènera 4 000 habitants en centre-ville ? Auraient-ils été d’accord pour donner 577 places supplémentaires à QPark ou créer un musée de la boulangerie rue des Lisses ?
Rajouter ce catalogue, n’est-ce pas tout simplement montrer que le maire prend les décisions tout seul et estime ne pas avoir besoin du mandat que les électeurs lui donnent dans les urnes ?