"Ainsi commence le fascisme..."

Étape 1. Masques inutiles ou utiles ? Tel n’est pas le problème !
« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez. » Hannah Arendt.

Étape 2. La soumission à l’autorité
Sondages, entretiens « spontanés » dans la rue, le tout relayé par certaines TV et certains organes de presse : les français sont pour, en veulent plus. De quoi ? Du confinement, des masques…
« Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude. » (La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1576).

Étape 3. Mettre ensemble les pièces du puzzle éparses
Toutes les violences faites aux gilets jaunes : mains arrachées, éborgnements…, journalistes menacés, Cédric Chouviat, Le Burger King, les 150 lycéens mineurs à genoux et les mains derrière la nuque, les livres interdits de vente, les amendes, l’infantilisation et les « auto-autorisations », des collégiens contrôlés pour le port du masque, les masques dès six ans, l’interdiction de faire l’école à ses enfants, la peur et la culpabilisation tous les soirs à 20 heures, les attaques en hauts lieux contre les Sciences Sociales, les attaques contre l’Université, la future loi de sécurité globale, le conseil défense et son secret défense précédant le conseil des ministres, l’état d’urgence permanent…
« Ainsi commence le fascisme, il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : c’est lui ? vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour, on se le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. » Françoise Giroud, rapportée par Frédéric Lordon dans Cap au pire.

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